Accusé des propos tendant à la discrimination ou à la stigmatisation régionaliste, ethnique et religieuse, Etienne Fakaba Sissoko reste en prison jusqu’à la fin du mois de mai. Entre temps, le prévenu peut bénéficier d’une liberté provisoire.
Délibéré au 1er juin. Non ! « Dans le langage juridique, on dit : le délibéré a été prorogé », nous explique Me Hyacinthe Koné, membre du collectif des Avocats de défense dans l’affaire Etienne Fakaba Sissoko. Cette prorogation intervient suite au constat d’un manque de document dans le dossier. Une situation mal appréciée par Me Koné, qui évoque la disparition d’un document bien organisée. Avant d’ajouter qu’ils avaient soulevé cette irrégularité lors de l’audience.
Selon Me Hyacinthe, ce qui est reproché à son client est dû à autre chose que ce qui réellement cité dans le dossier. Selon lui, dire qu’il est incompréhensif d’organiser un concours le jour de la fête de Noel, n’est autre qu’un appel à des mesures qui vont favoriser l’attente entre la communauté. Un point de vue que Me Koné partage parfaitement.
Pour ce qui concerne l’autre dossier, le représentant du collectif des avocats de défense du prévenu Etienne Fakaba Sissoko, rapporte que le dossier est en information notamment devant le juge d’instruction. Il a expliqué que légalement, tout ce qui concerne l’instruction est couvert par le secret professionnel. Mais, il a tenu à dire que le collectif est sur le dossier avec le juge d’instruction.
« Le travail est presque bouclé. Nous n’attendons que l’ordonnance du juge d’instruction pour savoir s’il y a lieu de continuer l’affaire et dans quelle condition il doit être libéré. Entre temps, il doit bénéficier de liberté provisoire ou s’il doit être maintenu en prison jusqu’au jugement », a précisé Me Hyacinthe Koné, qui se dit très rassuré de l’obtention de cette liberté provisoire.
Interpellé depuis janvier 2022, Etienne Fakaba Sissoko compte sur ses conseillers en vue d’une obtention de la liberté provisoire avant le verdict du 1er juin 2022.
La rédaction horontv.ml