La requête de son Conseil sur la liberté provisoire rejetée. Une autre demande de liberté provisoire est possible. Des débats houleux sur le fragrant délit. C’est en substance ce qu’on peut retenir de l’audience publique de ce vendredi 29 octobre 2021.
Interpellé pour atteinte au crédit de l’État ou des institutions, incitations à la désobéissance civile et aux troubles à l’ordre public, le 4ème vice-président du Conseil National de Transition, Issa Kaou Ndjim, a comparu devant le tribunal de première instance de la Commune 4 pour répondre de ses actes. Après plus de deux heures de débat, le tribunal a décidé de délibérer pour le 3 décembre.
Le tribunal de première instance de la commune IV était plein à craquer dans cet après-midi du vendredi 29 octobre 2021. Quelques membres de l’organe législatif, militants de son parti, tous étaient rivés à la juridiction pour écouter la décision des juges de fonds d’une affaire qualifié de fragrant délit.
Selon l’un de ses avocats, qui a accepté de se prêter à notre micro, Me Kassoum Tapo rapporte que le débat a duré plus de deux heures sur la procédure. Il affirme qu’ils ont plaidé en soutenant que les charges engagées contre leur client sont irrecevables. « Nous avons développé beaucoup d’arguments, le Ministère public et le Conseil de Kaou Ndjim. Puisque l’affaire juridique présente un caractère complexe, le tribunal a décidé de renvoyer le jugement au 3 décembre.
« Nous avons demandé la liberté provisoire. Mais, la requête a été rejetée ». Cela suppose que Kaou Ndjim restera en prison. Mais, la loi nous permet de formuler une nouvelle demande d’ici le 3 décembre. L’affaire est à ce niveau ». Issa Kaou Ndjim, faut-il rappeler, a été interpellé mardi pour être inculpé jeudi dernier.
La rédaction Horontv.ml