Les sanctions infligées au Mali par la CEDEAO ont durement touché les populations. Pour s’imprégner de la situation, nous nous sommes rendus dans la ville précisément dans certains marchés de Bamako, le constat.
Ces mesures de la Communauté Économique de États d’Afrique de l’Ouest, CEDEAO, prises contre le Mali sont venues s’ajouter à une situation qui était bien réelle. Notamment, l’insécurité grandissante au nord du Mali qui a migré ces dernières années vers le centre voir le sud du pays. A cela s’ajoute également la pandémie liée à la Covid-19 bouleversant plusieurs secteurs d’activités.
Chose que confirme une vendeuse de la place, selon qui, la fermeture des frontières avec le Sénégal n’a fait qu’amplifier la situation. Une autre femme qui voulait s’approvisionner de légumes, souligne que l’insécurité a empêché les maraichers à cultiver certains produits de base comme Choux, Tomates. Ce qui, pour elle, a occasionné une augmentation de prix de ces légumes.
Dans le marché, le constat est alarmant, car les prix de certains produits de base ont flambé. Ce qui empêche les femmes de foyer à se procurer de beaucoup d’aliments dont elles en ont besoin. D’ailleurs certaines sont allées jusqu’à demander une augmentation de la popote. A l’image de cette femme, moins de 30 ans portant son panier bleu à la main, que nous avons rencontrée au marché de Hamdallaye.
Faisant le tour des étagères, cette dernière rapporte qu’à cause de la situation, les femmes sont obligées de compléter les prix de condiments. Ainsi, elle a souhaité que les époux fassent l’effort pour augmenter la popote. Visiblement touchés, les commerçants expliquent que les causes seraient dues à l’attitude de certaines personnes, qui rendent les choses difficiles.
Avec cette situation qui se dégrade de jour en jour, les populations demandent l’implication des plus hautes autorités à multiplier des actions visant à soulager les paisibles citoyens qui subissent inévitablement les conséquences.
La rédaction horontv.ml