Dialogue politique inclusif : L’histoire de per diem des participants Le dialogue politique inclusif, initié par le gouvernement, a fait l’objet d’une grande campagne de sensibilisation ayant abouti à l’organisation d’un atelier national de réflexion sur la participation de la société civile. Cet atelier de recherche de solution se voulait aussi inclusif que participatif. C’est pourquoi les maliens de tout bord ont été appelés à y participer. Si les participants étaient contents en venant, ils repartent frustrés. En effet, certains participants se sont plaints de l’inégalité des perdiems. Comme le témoigne Malamine Traoré, participant : « Nous sommes venus encaisser notre perdiem. Certains perçoivent vingt mille francs, d’autres dix mille. Cette différence a causé une mésentente. » Très remonté, Moussa Doumbia nous explique les raisons de son mécontentement : « Les organisateurs ont demandé aux mairies et aux associations de se faire représenter. Nous sommes tous venus pour le Mali, pour le même travail. Les représentants des maires perçoivent vingt mille francs nous autres représentants d’associations ne percevons que dix mille. Nous ne comprenons pas ce traitement différent. ». Alhousseyni Guindo lui, s’est plaint de la longueur de l’attente. Pour lui, ils auraient dû faire plusieurs guichets pour palier à ce désagrément. Sorry Ibrahima Traoré m, Chef du cabinet du ministère des Réformes institutionnelles et des Relations avec la société civile, reconnait qu’il y a eu des problèmes, qui ne sont pas sans explication. « Les participants dépassent de deux fois le nombre prévu. Mais nous n’avons renvoyé personne car ceux qui sont venus sans invitation sont venus participer à la résolution des problèmes du pays. Le problème d’argent n’a pas de place ici. » Bams CISSE, participant de la Diaspora explique: « Le ministère a adressé une correspondance au CSDM en demandant d’envoyer un délégué de la diaspora et qu’il remboursera les frais de transport. Arrivé sur place Mr FOFANA, le DFM, dit qu’il ne peut pas rembourser le billet d’avion ». Les participants venus des régions auraient perçu trois cent mille francs chacun parce qu’ils sont venus de loin. Et nous qui sommes de Bamako sommes inégalement traités. Ça, n’a pas de justification, sinon une justification bidon qui frustre.