C’est dans un contexte marqué par les sanctions de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’ouest et de l’Union Économique et Monétaire Ouest africaine, que les Maliens s’apprêtent à accueillir cette année la fête de Ramadan. Si ces mesures prises sur le Mali ont impacté certains commerçants d’autres affirment n’avoir rien senti sur un quelconque impact.
Comparativement à l’année dernière, l’affluence n’est pas au rendez-vous dans certains marchés de Bamako. Mais, pour le jeune vendeur de vêtements aux Halles de Bamako où nous nous sommes rendus, la différence n’est pas assez grande. Même si certains clients se plaignent de la cherté qui sévit actuellement au Mali. Sur la question des sanctions infligées au Mali par les organisations intergouvernementales, les avis sont partagés. Deux vendeurs du même endroit rapportent qu’aucun changement n’est à signaler sur l’affluence. Une position non partagée par deux vendeuses qui montrent que les effets de ces mesures prises contre le Mali sont bien visibles sur le marché. Ces dernières soulignent l’absence de certains articles qu’elles n’en disposaient pas comme ! l’année dernière. Sans oublier la flambée des prix sur les marchandises. Certains évoquent la fermeture des frontières comme l’une des principales causes de la situation. D’autres pointent de doigt les grossistes.
L’objectif recherché par les deux Organisation de la sous-région en ce qui concerne l’embargo est de forcer voire obliger les autorités actuelles de la transition à présenter un calendrier acceptable pour le retour des civils aux affaires.
La rédaction horontv.ml