C’est parti pour trois jours de travaux durant lesquels les universitaires et chercheurs vont se pencher sur des questions afin de contribuer à la construction de « l’Afrique que nous voulons ». Les activités ont débuté ce lundi 27 septembre 2021 à l’Hôtel de l’Amitié, sous l’égide d’Abdoulaye Magassouba, président de la Commission nationale d’organisation du FHA, à travers une conférence de presse en prélude à l’activité.
« Le but de cette première édition est de constituer un espace de réflexion sur les grandes questions ayant trait aux humanités en Afrique et aux humains africains à construire ou à consolider », a introduit Magassouba, représentant du ministre de l’Enseignement et de la Recherche scientifique. Le conférencier Abdoulaye a ensuite a fait le développement des grandes lignes de la rencontre.
Pour les organisateurs, le Forum des Humanités Africaines est conçu en vue d’offrir aux humains africains un cadre approprié pour l’émergence d’expériences emblématiques capables d’impulser les pratiques. Il s’agit, pour eux, de promouvoir la production, la circulation, la diffusion et le partage des connaissances concernant les humanités africaines. Ensuite, susciter des convergences fécondes autour des langues et des cultures africaines du continent et de la diaspora dans les langues de travail de l’Union africaine. En plus, contribuer à faire des langues africaines officielles de travail des États et Institutions en Afrique et dans la diaspora. Enfin, identifier les créneaux porteurs pour avenir des humanités africaines, en termes d’adaptabilité, d’efficience et d’exigences scientifiques et définir des axes prioritaires pour leur promotion.
Pour sa part, Dr. Maréma Touré Thiam, chef de Section Sciences humaines et Sociales du Bureau régional pour l’Afrique de l’ouest (Sahel), a évoqué les raisons du choix de Bamako. Pour lui, le Mali n’est pas n’importe où dans l’UNESCO. C’est le pays des femmes et des hommes qui restent dignes devant de grandes épreuves. « Le Forum lui-même est la matérialisation d’une recommandation, donc les recommandations issues de ce forum ne seront pas dans les tiroirs », a-t-elle répondu à la préoccupation de la presse.
« Il n y a pas de raisons que les conclusions de ce forum restent une lettre morte », a affirmé l’ancien ministre. Adama Samassekou, pour qui, la question de l’humanité est un moyen de la valorisation de nos cultures.
Il faut signaler que les travaux du Forum vont durer trois jours, du 28 au 30 septembre 2021.
La rédaction horontv.ml