Pendant deux jours, à l’initiative de l’Institut National de Prévoyance Sociale s’est tenu un atelier de validation de la mise en place de l’observatoire national des risques professionnels au Centre International de Conférence de Bamako. C’était du 22 au 23 novembre 2022.
Ce cadre de travail, qui a réuni les experts nationaux et régionaux en sécurité sociale, avait pour but de valider la mise en place d’un observatoire national afin de servir d’outil de prévention des risques professionnels auxquels les travailleurs peuvent être exposés dans l’exercice de leur fonction. L’organisme servira également d’instrument d’aide à la prise de décision en cas de risque professionnel.
Selon le directeur général adjoint de l’Institut National de Prévoyance Sociale, le docteur Mamadou Bakary Diakité, durant les travaux, toutes les communications faites par les experts ont suicité des débats francs et constrictifs. Il salue le professionnalisme avec lequel les activités ont été menées. «Il me plait d’adresser mes sincères félicitations pour votre assiduité et vos contributions pour l’atteinte des résultats », s’enthousiasme-il.
Dans le rapport de synthèse des travaux, les experts ont adopté une architecture de l’observatoire national des risques professionnels, son mode de fonctionnement et une ébauche de financement. Mais aussi l’élaboration d’une feuille de route qui conduira à la création de l’observatoire. C’est tout un processus qui a été mis en place par les participants.
Les participants, de leur côté, n’ont pas manqué de remercier les organisateurs de l’atelier qui leur ont permis d’être au parfum du projet de la création de l’observatoire national et de connaître les organes qui le composeront. A savoir : un comité de pilotage, un comité scientifique et un secrétariat permanent. « Durant ces deux jours, on a longuement échangé sur les différents aspects avec les experts. Nous avons apprécié leur présence lors de ces deux jours d’activité, nous avons réussi beaucoup d’information en plus de ce qui nous avait été données. Il ne s’agit pas seulement de mettre en place l’observatoire, mais de le rendre opérationnel à tous les niveaux afin qu’il puisse prendre en charge les préoccupations des uns et des autres concernant les accidents de travail et les maladies professionnelles.», nous a-t-elle fait savoir Mme Sissoko Mah Sacko, participante venue de la direction régionale de la santé de Kayes.
A s’en tenir aux recommandations faites par les participants, l’observatoire devrait voir le jour avant la fin de l’année 2022.
La rédaction : horontv.ml