La justice a décidé, ce mardi 9 novembre 2021, d’accorder la liberté provisoire au 4ème vice-président du Conseil National de la Transition, interpellé le 26 octobre avant de comparaitre, le 29 octobre dernier, devant la barre du tribunal de première instance de la Commune 4.
Selon nos sources judiciaires, c’est conformément à l’article 62 de la Constitution qu’on a soumis la résolution du Conseil National de la Transition à l’appréciation du juge pour la suspension de la détention de Issa Kaou Ndjim. La justice a décidé de lui accorder ce mardi la liberté provisoire en attendant le verdict. A sa sortie du tribunal, l’avocat défenseur du prévenu, Me Kassoum Tapo, a confirmé que c’est la résolution du CNT que le tribunal a appliquée.
« C’est la Constitution qui prévoit dans son dernier alinéa de l’article 62 que la détention ou la poursuite d’un membre de l’Assemblée Nationale est suspendue si l’Assemblée Nationale le requiert », a-t-il appuyé. Pour le procès du 3 décembre prochain, l’ancien bâtonnier explique que cela concernera le jugement de fonds. Notamment, la justice va se prononcer sur le sort de Issa Kaou Ndjim ce jour.
En tant qu’homme politique, Me Tapo s’est permis de commenter en précisant que son client est un homme politique qui a le droit d’exprimer son opinion. Il sait les propos qu’il doit tenir à l’avenir, poursuit-t-il. Ce qui est clair en tant qu’homme politique, il affirme de ne jamais accepter qu’on musèle un homme politique de s’exprimer. « La liberté de la presse est un droit fondamental reconnu par la Constitution du Mali, mais qui s’applique dans les limites qu’il faut respecter », a-t-il ajouté.
Interpelé pour atteinte au crédit de l’État ou des institutions, incitation à la désobéissance civile et aux troubles à l’ordre public, Issa Kaou Ndjim est provisoirement libre jusqu’à la tombée du verdit prévu pour le 3 décembre 2021.
La rédaction de horontv.ml