A l’issue des Assises Nationales tenues du 27 au 30 décembre derniers au Centre International de Conférence de Bamako, il a été proposé de prolonger la transition pour une durée de 5 ans tenant les autorités actuelles redevables de la réalisation des résolutions indispensable à la refondation. Une proposition mal perçue par une grande partie de la couche sociale.
Le bras de fer se durcit entre les autorités transitoires et ses différents détracteurs. Moins de deux cents patriotes, sur plus de 20 millions de citoyens absents à la rencontre des 27, 28, 29 et 30 décembre, ont recommandé de prolonger la transition.
Le ministre des affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop, a transmis sous l’instruction du colonel Assimi Goita, le projet de chronogramme sur les élections au président du Ghana Nana Addo en exercice de la CEDEAO.
Prenant note de la communication, le président Addo a aussitôt invité le médiateur pour le Mali à se rendre, mercredi prochain, à Bamako. »Un sommet extraordinaire sur la situation du Mali est attendu, dimanche 9 janvier », annonce le communiqué de la CEDEAO. Entre-temps, le monde assiste à une division sans précédent autour de cette question de chronogramme au Mali. Des réactions surgissent de partout.
Pour sa part, le cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie au Mali dénonce dans son communiqué en date du 2 janvier, que le chronogramme transmis par le président de la transition à l’organisation sous-régionale viole la charte de la transition. Selon les ténors du cadre, ce chronogramme n’a fait aucun objet de discussion, et ne saurait être en aucun cas une aspiration profonde du peuple malien.
Le collectif pour la défense des acquis de la démocratie sous le leadership de PPR, Prêt Pour la Révolution, Djiguiba Keita, projette d’organiser des manifestations d’ici le 27 décembre ; afin que le délai des 18 mois soit respecté, a annoncé Issa Kaou N’Djim, membre du collectif.
La rédaction Horontv.ml