Le tatouage était synonyme d’identité ou de protection. Par ses figures, on pouvait déterminer la classe sociale ou la provenance d’un individu. C’est une pratique qui consiste à insérer de l’encre ou des colorants dans le derme. Souvent indélébile, mais aussi temporaire parfois.
Au fur des ans, le tatouage est devenu un style de mode qui s’est répandu. Au-delà du phénomène de mode, il représente la volonté d’inscrire sur soi ce qui a une plus grande importance à nos yeux.
Toutes fois, les valeurs traditionnelles auxquelles notre pays appartient est peu compatible avec le caractère audacieux que le tatouage, nous renvoi. Chez nous, l’auteur est gangster si c’est une femme, une débauche. Nous sommes à Baco-djicoroni dans l’atelier de « TATOO » d’un jeune Camerounais qui pratique ce métier depuis son tendre enfance. Il voit le tatouage comme une manière de s’affirmer. Selon lui, « la peau est quelque chose de mystérieuse, tout ce qu’on doit mettre dessus doit avoir de la valeur incommensurable