PAG de Choguel Kokalla Maïga : passera, passera pas ?

Plus d’un mois après son installation au bord du fleuve Djoliba, à la Primature, Choguel Maïga a présenté́ son Plan d’action du gouvernement (PAG) devant le Conseil national de transition.  La dissolution de cet organe législatif figurait, pourtant, parmi les dix points de revendication du M5-RPF, le mouvement dont est issu le premier ministre. Le chef du gouvernement répondra aux questions des membres de l’organe législatif, ce lundi 2 août, au Centre international de conférence de Bamako (CICB).

Le 7 juin dernier, le président de transition, colonel Assimi Goïta, a été investi. Dans la foulée, il a nommé́ Choguel Maïga au poste de premier ministre. Aussitôt nommé, ce dernier a mis en place un gouvernement de 28 membres dont 3 monstres délègués. Ainsi, le locataire de la Primature a tenu son premier Conseil de cabinet au cours duquel il a promis de présenter le Plan d’action du gouvernement (PAG) dans six semaines.

Front social  

Avant le passage du premier ministre, le front social s’est levé, notamment avec les revendications des syndicats enseignants, liées l’application de l’article 39. Devant le peuple malien, le chef du gouvernement a rassuré, le vendredi 30 juillet 2021, que cet article ne « sera pas abrogé ».

Choguel Maïga a bâti son Plan d’action du gouvernement autour de quatre axes : le renforcement de la sécurité́ sur l’ensemble du territoire national ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections générales ; la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité́.

Un Plan décliné́ en neuf objectifs assortis d’un chronogramme détaillé́ de mise en œuvre, avec un coût estimatif de 2050 063 000 000 de francs CFA. Pour lui, le programme tiendra également compte des délais temporels de la transition et est fondé sur trois piliers : le pilier sécuritaire, le pilier politique et le pilier social.

La rédaction horontv.ml