Le raterait programmer de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilité au Mali se poursuit de façon progressive. Le plan élaboré par les deux parties, Mali et MINUSMA, prévoit la fin du retrait jusqu’au 31 décembre de l’année en cours. C’est une étape importance, selon la note du 14 août 2023 du Bureau de la Communication stratégique et de l’Information publique, à franchir.
Selon le bureau de la communication et de l’Information, les infrastructures construites par la MINUSMA pourraient être cédées au gouvernement malien. Cela, faut-t-il, expliquer, comprend les aérodromes, les bâtiments et les ponts. « La compensation pour ces actifs sera déterminée d’un commun accord entre l’ONU et le gouvernement du Mali. Si certains actifs ne font pas l’objet d’une compensation financière, ils seront remis gratuitement au gouvernement malien une fois que les approbations nécessaires auront été obtenues. », ont précisé les responsables du bureau. Pour la cellule de la communication, il convient de noter que la réduction progressive de l’empreinte de la MINUSMA entraînera un déplacement important du personnel et des équipements, tant au Mali que vers les pays voisins. « Des documents détaillés décrivant ces mouvements et transferts de biens seront partagés avec les autorités gouvernementales pour un retrait dans les meilleures conditions », ont fait savoir les responsables en charge de l’information publique.
Au sujet de la cession conformément aux réglementations de l’ONU, le processus de cession, selon eux, respecte le Règlement et Règles financiers des Nations unies (UNFRR). « Au fur et à mesure que l’empreinte de la MINUSMA diminue, les actifs, équipements et inventaires jugés superflus seront redirigés vers d’autres opérations de la paix de l’ONU et des missions politiques spéciales », peut-on comprendre dans la note. Ces actifs, mentionne le bureau, englobent des équipements qui répondent à des besoins identifiés dans d’autres missions, ainsi que des articles qui possèdent des certifications spécifiques pour les utilisateurs finaux ou qui ont des restrictions concernant leur cession à des tiers.
« Partialité de la MINUSMA »
Pour eux, si les missions de paix ou politiques n’ont pas besoin de certains actifs, les Agences, Fonds et Programmes des Nations Unies au Mali auront l’opportunité de les acheter. Ils ajoutent que tout bien excédentaire restant sera disponible pour la vente commerciale. Cette étape, selon les responsables en charge de l’information, sera effectuée en collaboration avec les autorités douanières pour déterminer les droits de douane et tarifs en vigueur. Le bureau de la communication poursuit en ces termes que sur demande d’organisations internationales, d’entités gouvernementales ou d’organisations à but non lucratif sélectionnées, certains biens peuvent être donnés ou vendus à un prix symbolique. « Cependant, ces organisations peuvent bénéficier de cette opportunité seulement si leurs objectifs correspondent à ceux fixés par l’ONU pour ses missions au Mali », ont précisé les chargés de communication de la Mission multidimensionnelle.
S’agissant de retrait transparent, le bureau estime qu’il est essentiel de comprendre que toutes ces procédures de cession d’actifs suivent strictement le Règlement et Règles financiers des Nations unies ainsi que la Résolution 2690 (2023) du Conseil de sécurité. Cette dernière, rapporte-il, souligne l’importance de travailler en harmonie avec le gouvernement malien pendant la réduction des effectifs et la liquidation de la mission. Aux dires de chargés de la cellule de communication et de l’information, les Nations unies s’engagent à effectuer un retrait du Mali de manière responsable, transparente et sécurisée. Avant d’ajouter qu’un rapport détaillé sera fourni à l’Assemblée générale concernant la gestion finale des actifs. Ce qui pour eux témoigne de la gestion responsable des actifs lors du retrait de la mission du Mali.
En réaction à cet octroi des infrastructures au gouvernement malien, le secrétaire général du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), Bilali Ag Chérif, a dénoncé de ce qu’il appelle la partialité de la Minusma. Il a, au nom du Mouvement, tenu pour responsables les Nations unies de conséquences de la remise de ses bases militaires dans les régions du nord du Mali. Il a déclaré que son Mouvement n’acceptera pas un nouveau déploiement des Forces Armées maliennes dans les zones sous leur contrôle en dehors du cadre de l’Accord. Pour eux, la MINUSMA est en train d’organiser ce retrait sans eux.
Il faut rappeler qu’en début du mois d’août en cours, près de 500 casques bleus du bataillon égyptien avait plié bagages. La cessation des opérations de la MINUSMA a entamé depuis le 1er juillet 2023.
Rassemblés par la Rédaction Horontv.ml