Le weekend dernier a été horriblement marqué par une attaque meurtrière menée par un groupe Jihadist, qui n’a pas hésité à faire des orphelins et des veuves. Les terroristes ont tué des populations civiles bras en l’air, pillé des boutiques embarquant des objets même les plus futiles.
Ils sont inquiets et ont peut désormais de rester dans notre propre village, à cause des atrocités qu’ils ont subies. Une attaque inoubliable et impardonnable. Le jeune frère du chef de village de Diallassagou a été sauvé de justesse. Il était sorti afin de se rendre au grin chez l’un de ses amis. Les assaillants sont rentrés chez son frère là où il venait de quitter. « J’ai aperçu des motocyclistes entrer chez mon frère. La première fois, ils sont venus me trouver avec mon grand-frère autour d’une tasse de thé. Ils ont demandé à mon frère si ce n’était pas lui qui avait alerté les militaires. Il leur a répondu non, car lui aussi a attendu le bruit tout comme les autres ».
Mais les Jihadistes le l’ont pas cru. Ainsi, ils ont répliqué en disant que ce vieux est un menteur en langue peulh. Un autre habitant explique qu’il a appris que lorsqu’ils sont venus trouver des gens au champ, ils ont choisi les habitants de Diallassagou. Ils les ont libérés. Quand ces derniers ont pris le chemin, nous confie-t-il, ils ont commencé à tirer sur les gens qui sont restés. Tous ont été tués sans exception.
Présent sur les lieux du drame après que les Terroristes ont quitté, le ministre délégué en charge des actions humanitaires, Oumarou Diarra, rapporte que la mission de ce matin, c’est non seulement pour nous recueillir sur la mémoire de nos victimes tombées par cet acte barbare inhumain et de les rassurer qu’il ne restera pas impunis. D’où l’engagement de nos forces de défense et de sécurité. « En dépêchant cette mission, le Président Assimi_GOÏTA, nous a fait accompagner d’une enveloppe symbolique de 20 millions », a -t-il expliqué en précisant les bénéficiaires du contenu de l’enveloppe.
Parmi les personnalités de la délégation de la mission dépêchée, le ministre de la Réconciliation, de la promotion de la femme et le ministre délégué en charge des Actions humanitaires. Cette mission avait été précédée de cette du gouverneur de Bandiagara Sidi Mohamed El Béchir, accompagné du colonel Massaoulé Samaké, commandant du théâtre de centre de l’opération Maliko.
La rédaction : Horontv.ml