Les boulangeries ont repris les travaux hier soir après un accord avec le gouvernement. Après deux jours d’arrêt de travail, du lundi 1er au mardi 2 novembre dernier, le syndicat des boulangeries a accepté, sur demande des autorités, de livrer le pain aux différents points de vente jusqu’au mardi 9 novembre.
En février, le prix d’un sac de farine s’élevait à 19.000 F. Actuellement, il est à plus de 20.000 F. Une situation qui a poussé les responsables des boulangeries à suspendre la livraison du pain dans les boutiques et points de vente de Bamako. Cette décision qualifiée d’unilatérale par le gouvernement, a duré au moins deux jours, allant du lundi au mardi. « Nous avons eu un accord avec les autorités au cours de notre rencontre à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali. Nous avons accepté de livrer le pain malgré la hausse du prix de la farine », a expliqué le gérant d’une boulangerie située à Bamako-coura.
Presque tout le monde a été touché. Livreurs, Boutiquiers, Consommateurs, vendeurs de café, de brochettes… La surprise fut grande, car ceux-ci n’étaient pas préalablement préparés. A l’image de Moussa Maiga, vendeur de café près de voixda « Pendant cette crise de deux jours, mes clients veinaient acheter de Lipton seulement. Je suis resté avec les œufs et le café ».
« J’ai beaucoup de brochettes que les clients refusent d’acheter sans pain. Je suis obligé de retourner avec », explique une vendeuse à Darsalam agacée. « Sans le pain, on peut vivre. Qu’une miche de pain soit 1000 F. C’est l’eau seule qui est indispensable », lance une consommatrice venant chercher du pain dans une boutique.
Les discussions se poursuivent avec le gouvernement ce mercredi après le Conseil des ministres. En attendant le jour-J, le prix d’une miche de pain reste 250 F cfa.
La rédaction de horontv.ml