72 heures accordées au représentant spécial de la CEDEAO au Mali pour quitter le territoire du Mali. C’est du moins ce qu’on retient essentiellement du communiqué publié par le gouvernement malien de la transition. Depuis un certain temps, le Mali est engagé dans un bras de fer avec la France et la Communauté Économique des États d’Afrique de l’ouest. L’affaire de Wagner, le respect de la charte de la transition notamment le délai de la transition, les négociations avec les groupes radicaux…
Jamais les relations entre Jamais les relations entre le Mali avec certains de ses partenaires n’ont été aussi exécrables ces derniers temps. Un jour après le départ de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations unies, qui a rencontré les autorités de la transition, la société civile et les mouvements signataires, le gouvernement vient de publier ce 25 octobre 2021, un communiqué relatif à la convocation du représentant spécial de l’organe sous régional.

Dans ce communiqué, le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale notifie le gouvernement de la République en déclarant le représentant spécial « Persona non grata » au vu de ses agissements incompatibles avec son statut.
Dans le même communiqué, cette décision intervient après plusieurs mises en garde adressées à l’intéressé à travers la hiérarchie. « 72 heures lui a été accordée pour quitter le territoire du Mali », poursuit le communiqué.
Toutefois, le Ministère affirme que le gouvernement du Mali reste disponible à dialoguer avec les tenants de l’organisation de la sous-région (CEDEAO) en vue de la réussite de la transition et de la consolidation des efforts de l’intégration sous régionale.
En effet, depuis le discours tenu par le premier ministre malien de la Transition à la Tribune lors de l’Assemblée générale des Nations unies, les relations du Mali avec ses partenaires ne cessent d’envenimer mettant le citoyen lambda dans une situation perplexe. Cependant, plusieurs maliens réaffirment leur soutien au gouvernement de la transition.
Ce n’est pas une première fois que ce genre de situation arrive au Mali. Sous le régime d’Ibrahim Boubacar Keita, le chef de bureau de la MINUSMA à Kidal, Christophe Sivillon, a été déclaré « persona non grata au Mali » par les autorités. Il est accusé d’avoir tenu des propos, à Kidal, remettant en cause l’intégrité territoriale du Mali. Il avait reçu, quant à lui, 24 heures pour quitter le pays. Une annonce d’un communiqué du gouvernement qui avait été publié en décembre 2019.
La rédaction horontv.ml