Solliciter la générosité des passants en quémandant est devenue l’activité principale de certaines mères surtout celles des jumeaux. Ces pratiques se font dans un endroit public exposant les enfants à toute sorte de risque sanitaire et sécuritaire.
Plusieurs raisons expliquent cette pratique qui consiste à faire appel à la générosité des personnes des bonnes volontés. Assises souvent à même le sol avec des nourrissons à la main, ces mères pavoisent non seulement le bord des grandes voies publiques mais aussi elles prennent d’assaut les devantures des édifices religieux pour chercher de quoi manger et surtout afin de nourrir leurs enfants.
Certains enfants très turbulents ne cessent de se faufiler entres les véhicules en tendant leurs mains aux conducteurs et passants pour solliciter d’un don sans retour. Certains enfants tombent malades en pleine activité des mamans qui n’ont pas les moyens pour les conduire au centre de santé.
Une situation qui peut parfois provoquer des accidents. Cette pratique est traditionnellement bien ancrée dans notre société. Les mères des jumeaux sont, selon certains traditionalistes, obligées de mener cette activité pour minimiser les effets des mauvais yeux. Sur le plan religieux, les textes ne prévoient pas cette pratique qui participe souvent à l’exploitation des enfants. En plus, les organisations en charge des droits de l’homme ne cessent de dénoncer cette pratique qui viole les droits fondamentaux des enfants.
Certaines le font malgré elles. Mais la réalité c’est que cette pratique est la conséquence d’un état de vulnérabilité ou de la pauvreté. Raison pour laquelle, elles sont nombreuses à mener cette activité leur permettant de subvenir aux besoins vitaux.
D’autres le font, car leurs maries sont allés en aventure. Pour éviter de s’adonner à d’autres pratiques illicites, elles mènent cette activité plus généreuse et bénéfique pour les enfants. A l’image de cette mère engloutissant son Bébé entre ses mains. « Mon mari m’envoie de l’argent étant en aventure mais pas de façon régulière ».
Ce fléau constitue aujourd’hui un défi majeur. Le gouvernement est appelé à trouver de solutions pour la protection des enfants de façon générale et ceux en état de vulnérabilité en particulier.
La rédaction horontv.ml