Dans la société, sur les réseaux sociaux, les gens portent des jugements sans fondement sur des personnes. Ces propagandes visant à nuire, sont véhiculées au quotidien à travers de messages de haine et de violence.
Le mot préjuger, signifie juger avant. C’est porter un jugement de valeur sur quelqu’un ou sur une chose. Ces jugements sont généralement fait sur les personnes sans les connaître suffisamment. « Je trouve que les préjugés sont une mauvaise chose qu’un musulman doit éviter. Il relève de l’égoïsme et c’est haram. », nous explique une vendeuse.
Ce que l’on assiste aujourd’hui sur les réseaux sociaux au Mali est inquiétant. Certains n’hésitent pas à diffamer d’autres en diffusant des informations fallacieux sur leur sujet sans que cela ne soit vrai. « De nos jours, chacun est libre de dire n’importe quoi et m’importe comment à travers les réseaux sociaux. Je trouve cela aberrant. », s’indigne le traditionaliste et homme de culture, Nouhoun CISSE.
Des esprits moins éclairés qui ne cherchent pas à analyser ces informations les partagent ou les prennent pour de la vérité. Ce qui amène souvent à des préjugements des internautes. Qui à leur tour, traite la personne diffamée de tous les noms.
Les préjugés rendent le vivre ensemble difficile, car on ne peut faire confiance à une personne que l’on soupçonne de quelque chose. Ce qui amène souvent de la mésentente et de la dispute. « C’est un péché de ternir l’image de quelqu’un sur du faux. La personne ne peut jamais nous aimer. », soutient un autre citoyen.
Ces genres d’idées préconçues ont de lourdes conséquences sur la vie des victimes. Elles sont condamnées de vivre avec ces clichés et les stigmatisations. Certaines victimes qui tentent de porter plainte font face à des médications pénales pour sauver les diffamateurs.
Le pardon comme signe de tolérance, mais n’empêchera pas à d’autres d’y croire aux préjugés et rumeurs.
La rédaction : horontv.ml