En conférence de presse de lancement d’un nouveau regroupement politique, lundi 20 février 2023, Issa Kaou N’Djim et ses camarades ont été victimes d’un sabotage de la part des jeunes venus en découdre avec eux. Un sabotage jusqu’à la maison de la presse, symbole de la démocratie malienne. Laquelle maison a été saccagée par ces jeunes qui ont pu empêcher la tenue de ladite conférence de presse.
Les dernières sorties médiatiques de l’ancien membre du Conseil National de Transition sont mal appréciées par ceux qui se réclament « soutiens de la transition ». « Des jeunes sont venus de nulle part pour nous agresser en briser des vitres, et vouloir m’agresser en personne. Dans un seul but de nous dissuader. Personnellement, que ça soit aux alentours de ma maison, partout, on m’envoie de message de menace de mort… », a déploré Issa Koau NDjim, qui a échappé au lynchage, lundi dernier.
Une déclaration qui fait suite au sabotage de la conférence de presse organisée par la plateforme dénommée « Appel du 20 février pour sauver le Mali ». Un regroupement qui réunit des partis politiques, regroupements politiques et des personnalités indépendantes pour deux objectifs principaux : renoncer à l’élaboration d’une nouvelle constitution et organiser des élections sur la base du chronogramme.
L’un des grands défenseurs à l’époque des militaires au pouvoir, Kaou NDjim qui s’est érigé en opposant implacable à la transition, affirme qu’il ne cesse de recevoir des menaces à longueur de journée. Une situation qui, selon lui, n’honore non seulement pas le pays, mais aussi les autorités de la transition.
Cet acte déplorable qui s’est déroulé au cours d’une conférence de presse d’un groupe d’acteurs politiques et de la société civile n’a pas laissé indifférentes les faitières de la presse, qui ont toutes exigé une enquête sérieuse pour que la lumière soit faite sur le saccage de la maison de la presse.
En effet, c’est un ce temple de la démocratie et de l’expression plurielle qui a été le théâtre d’une mutilation par des vandales. Un haut lieu d’échanges et de confrontation d’idées.
La Maison de la presse qui a reçu, quelques défenseurs des libertés d’expression, un jour après l’acte, a commis un huissier pour constater les dégâts.
Dans la foulée, les jeunes manifestants dont quelques-uns étaient vêtus de l’uniforme scolaire entonnaient : « Nous ne suivons pas un perturbateur ! ».
La Rédaction : Horontv.ml