Moins d’un mois après la réunion entre le gouvernement malien et la direction de la MINUSMA au sujet du plan de retrait sécurisé, ordonné et cordonné d’ici fin décembre, le bataillon égyptien de combat et d’escorte de convois a quitté Gao, ville du nord du Mali.
Selon le bureau de la communication Stratégique et de l’Information Publique de la Mission, plus de 460 casques bleus du bataillon égyptien de combat et d’escorte de convois de la MINUSMA ont quitté la ville de Gao, dans le nord du Mali, fin juillet.
Aux dires des experts de la communication stratégique, pendant plus d’un an, ces soldats de la paix ont opéré dans un environnement particulièrement exigeant, à travers des escortes de convois allant de Gao à Tessalit en passant par Kidal et Aguelhok dans des conditions très difficiles marquées par la recrudescence de l’usage des engins explosifs improvisés par les groupes armés terroristes.
Dans leurs explications, ces différentes missions effectuées avec un rythme soutenu, ont contribué à sécuriser les convois logistiques et à contribuer à la protection des civils. « En outre, les Casques bleus Égyptiens ont mené de nombreuses activités civilo-militaires à travers des dons de denrées alimentaires, de fournitures scolaires et de milliers d’articles ainsi que des consultations médicales gratuites afin d’aider les plus vulnérables », ont-t-ils appuyé.
Bien que le départ des Égyptiens fût programmé avant l’adoption de la résolution 2690 du Conseil de Sécurité des Nations unies mettant fin à la MINUSMA, estime le bureau de la mission multidimensionnelle, c’est néanmoins un pas de plus vers le retrait définitif du Mali.
Il faut rappeler qu’au sortir des discussions, lors de la réunion du 11 juillet dernier, les deux parties avaient exprimé leur satisfaction et réaffirmé leur volonté commune d’œuvrer de concert pour tenir le délai imparti.
Les responsables au niveau du bureau en chargé de la communication informe également que dans les jours qui suivent, des casques bleus des contingents sénégalais, burkinabés, ivoiriens et bangladais quitteront le Mali avec la fermeture des camps périphériques d’Ogossagou, Goundam, Ber et Ménaka.
Rassemblés par la Rédaction Horontv.ml