Une nouvelle constitution pour le Mali est en cours d’élaboration depuis quelques mois. Quelques jours après le décret de nomination, fin janvier dernier, des membres de la commission chargée de la finalisation, l’équipe placée sous la conduite du professeur, Fousseyni Samaké, s’est mise à pied d’œuvre.
Mais avant la fin des travaux de la commission, les Citoyens font part de leurs préoccupations. Si beaucoup ne savent pas ce qui signifie la constitution, d’autres par contre ont insisté sur la prise en compte des valeurs de la société.
A l’image de Drissa MARIKO, qui exprime sa préoccupation sur l’abandon de certaines valeurs sociétales. « La constitution de 1992 en vigueur n’est pas celle du Mali. Les préoccupations des Maliens n’y figurent pas. C’est quoi même la constitution ? La plupart des Maliens ne la connaissent pas. Alors, j’aimerais qu’on la révise afin qu’elle soit pour les Maliens », affirme-t-il.
Selon lui, le Mali avait sa propre constitution, qui l’a perdue avec les programmes enseignés aux enfants dans les langues étrangères.
Pour sa part, Mohamed KEITA, insiste sur une explication profonde de la laïcité « Que mon enfant s’aventure dans l’homosexualité en disant que c’est la laïcité. Cela est grave. C’est un point très important auquel les gens doivent être bien édifiés. Si l’enfant fait cela, tu n’en peux rien, car c’est laïc », prévient-il.
Dans le même sillage, la citoyenne, Saran Kaba BOUARE pense que la prise en compte de l’éducation des enfants est primordiale. « Nous avons été élevés sur un bon chemin que nous voulons que nos enfants suivent », a dit Saran Kaba.
La Rédaction : Horontv.ml